Pour les loueurs en meublé non-professionnels (LMNP)
Vous devez savoir que le régime des plus-values diffère en fonction de votre statut de loueur en meublé. Si vous appartenez à la catégorie des loueurs en meublé non-professionnels, le régime fiscal des plus-values qui s’impose sera celui des particuliers. Dans ce cas, la valeur brute est obtenue à partir du prix d’acquisition et du prix de cession.
Location meublée non-professionnelle : comment calculer l’impôt sur la plus-value ?
Pour faire le calcul, il suffit de déterminer la différence entre le prix de cession et celui de l’acquisition. Ainsi, pour éviter de se tromper dans le calcul, il faut noter que le prix de cession que vous devez prendre est bien celui qui est écrit noir sur blanc dans l’acte de vente du bien immobilier. Vous pouvez réduire de cette somme, les différents frais qu’implique la vente, les frais de diagnostic par exemple. Par contre, le prix d’acquisition du bien sera plus important car vous pouvez y ajouter vos frais de travaux et les frais d’acquisition de votre bien immobilier.
Ainsi, la différence entre ces deux sommes (prix de cession et prix d’acquisition) constituée est appelée la plus-value brute. En outre, le propriétaire vendeur en location meublée non-professionnelle sera soumis à une plus-value immobilière taxée au taux de 19 %. Sans oublier les prélèvements sociaux qui seront taxables au taux de 17,20 %.
La plus-value immobilière obtenue sera également diminuée d’un abattement, selon la durée de détention du bien immobilier. Si la durée de détention de votre bien immobilier dépasse les 22 ans, la plus-value bénéficiera d’une exonération d’impôts sur le revenu. Au bout de 30 ans, elle sera également exonérée des prélèvements sociaux.
Les avantages dont les propriétaires en location meublée non-professionnelle ont pu profiter n’ont aucun effet sur le montant de la plus-value immobilière taxable. C’est justement l’intérêt du régime fiscal propre à ce statut de loueur.